Contes 1, 2, 3, 4

Contes 1, 2, 3, 4, est un conte musical composé par Thomas Nguyen, d’après le recueil éponyme d’Eugène Ionesco, écrit entre 1967 et 1971.
« Il arrive que le monde semble être vidé de toute expression, de tout contenu. Il arrive qu’on le regarde comme si l’on naissait à ce moment-là et alors il nous apparaît étonnant et inexplicable ». L’expérience de Ionesco n’est pas celle de l’absurde mais celle de l’étonnement et de l’interrogation : « L’étonnement d’être débouche tantôt sur l’inquiétude et l’angoisse, tantôt sur l’émerveillement ». C’est de cet émerveillement qu’il s’agit dans ses Contes 1, 2, 3, 4, où un père raconte à sa fille des histoires drôles et loufoques fondées sur la déraison. La partition musicale est composée pour un quintette à vent dans sa forme traditionnelle. Le choix de cette formation offre de nombreuses possibilités de couleur, d’association de timbres et de virtuosités. On y retrouve également les particularités de composition d’un conte musical. 

Au fil de l’eau

Au fil de l’eau est une création mixte pour harpe, mezzo-soprano et casques. Il s’agit d’une sieste musicale et sonore. Le public est invité à prendre un casque et à s’installer confortablement. Puis l’environnement sonore de l’espace dans lequel l’auditeur se situe se métamorphose progressivement. Un voyage sur le thème de l’eau, inspiré par des poèmes de Maeterlinck, Apollinaire, Rimbaud, Verlaine, Queneau et Garcia Lorca, est alors proposé le temps d’une sieste, temps d’évasion, de contemplation et de rêverie…

Quand tout sera blanc

À la croisée entre le récit initiatique et l’ode à la nature, Quand tout sera blanc est un voyage plein de poésie et de sensualité, approchant avec une rare acuité l’intensité bouleversante des secrets et le sérieux insondable des émotions enfantines. Il nous raconte l’histoire de la jeune Gerda, partie à la recherche de son frère Kay, enlevé par la Reine des Neiges, figure allégorique de l’Hiver. À travers le conte d’Andersen, le spectacle nous interroge sur la question de l’absence, du deuil et du passage à l’âge adulte.

La quête de Gerda nous plonge dans un voyage à travers les paysages du Grand Nord, paysages gelés et immaculés à la fois lieux d’émerveillement et de fantaisie, mais aussi d’angoisses et de terreur. 

Le blanc agit sur notre âme comme un silence, un rien avant tout commencement

Kandinsky

Le Miroir d’Alice

Puisqu’Alice et ses amies n’arrivent pas à répéter leur pièce de fin d’année, elles décident de se rendre au Rocher Suspendu, dont l’atmosphère mystérieuse les aidera à se concentrer. Mais l’une des lycéennes, Paula, disparaît, victime d’un étrange sort. Alice décide alors de partir à sa recherche et sa quête la conduira dans le Monde du Miroir, avec un lapin blanc pour guide…  

Avec cette relecture très libre du célèbre texte de Lewis Carroll, Brigitte Macadré nous entraîne dans une course fantasmagorique sur les traces de l’enfance perdue, sur une musique de Thomas Nguyen. Dans un monde régi par les loi du non-sens, Alice se retrouve confrontée à de nombreuses épreuves où le réel se confond avec son double : un labyrinthe kafkaïen comme chemin initiatique, un échiquier symbolisant la prise de contrôle sur elle-même et une partie de cache-cache avec son enfance.  

Les Contes à quatre mains

Les Contes à quatre mains sont des contes musicaux interprétés par Thomas Nguyen et Léo Perlot-Lhuillier. L’un joue du piano, l’autre raconte.

Ils se déclinent en différents cycles et différentes formes selon le lieu de représentation et l’âge du public. Ainsi vous pouvez y assister dans les écoles, les médiathèques, les salles de spectacle autant que dans certains lieux du patrimoine.

Pour les enfants, le spectacle est interactif. Une pause à la « mi-temps » du spectacle permet aux plus jeunes une respiration et un échange avec les artistes. Ils découvrent pendant ce temps passé ensemble les secrets de la fabrication d’un conte musical.

Le violon virtuose qui avait peur du vide

Un violon virtuose face aux dangers de l’exil va devoir affronter l’improvisation et trouver des ressources pour survivre. 

Origine du conte 

Né d’une rencontre en 2012 au festival de musique classique Les Vacances de Monsieur Haydn, le conte puise sa source au cœur d’une discussion passionnée entre Néry Catineau et Sergey Malov, violoniste exceptionnel. 

Quelles sont les différences fondamentales entre la musique écrite et la musique improvisée ? 

Sergey est impressionné par l’improvisation et l’immédiate réponse instinctive dont doit faire preuve le musicien qui s’y essaye. 

 Je n’ai jamais joué autrement qu’en suivant des partitions; je voudrais savoir, et même, oser improviser lança-t-il aussi désespéré qu’un oiseau en cage.